Lié à l’affaire des Usd 12 millions, Jules Alingete répand des fake news pour dérouter l’opinion

Chaque jour qui passe en rajoute aux preuves de l’implication de l’Inspecteur général des finances-chef de service, Jules Alingete Key, dans la rocambolesque affaire de paiement de Usd 80 millions aux pétroliers sur une dette avec intérêt contractée auprès de la Rawbank, ainsi que les retro-commissions de Usd 12 millions que se sont partagées des gens. Pas plus tard que ce dimanche soir, en effet, Jules Alingete a été surpris entrain de répandre des fake news visant à détourner l’attention de l’opinion vers d’innocentes personnes.


Depuis le début de l’affaire, le public attend désespérément une action de l’IGF et son Chef dans le genre dont ils l’ont habitués mais il leur faudra certainement déchanter au regard de l’implication de plus en plus avéré de ce Chef. Alingete est, en effet, présenté comme le pivot de cette opération, qui n’est pas la première du genre, autour du Comité de suivi des prix des produits pétroliers. L’homme est également omniprésent, comme dans le cas sous examen, dans les opérations mensuelles de certification des créances après croisement entre les gains de l’État et les droits des pétroliers.
On rapporte que Jules Alingete est habitué de ces opérations depuis qu’il était directeur de cabinet adjoint au ministère de l’Economie où il a conservé toutes ses attaches et son influence. C’est à lui qu’on attribue la modification de la structure des prix des produits pétroliers pour y insérer la mutualisation du volume des produits manipulées au profit des logisticiens.
En réalité, cette pirouette, qui viole les principes économiques, est venue créer la fraude et le déséquilibre du système en faveur des prestataires qui sont régulièrement payés mêmes sans avoir rendu le moindre service. Et on parle de millions de dollars mensuellement pompés par ce système pour aller enrichir indûment certains bonzes.
François Beya, Conseiller spécial du Chef de l’État, l’avait fait observer au Premier ministre dans une lettre datée du 2 juin 2020 par laquelle il dénonçait également certains arrêtés de la ministre de l’Economie nationale. À son tour, Sylvestre Ilunga enjoindra Acacia Bandubola de rapporter ces arrêtés et de procéder au contrôle de la situation signalée par Beya avec le concours de l’IGF. Cependant, jusqu’à ce jour, ni la ministre ni l’IGF n’ont levé le petit doigt pour exécuter les ordres de la hiérarchie.
Et personne d’autre ne bronche dans cet attelage manifestement mafieux sous le coaching tout aussi manifeste de Jules Alingete.
JEK

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